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CardioMyopathie Hypertrophique

(CMH ou plus couramment abrégée HCM en anglais)


Je ne vais pas entrer dans les détails de la maladie, des experts le font mieux que moi sur des sites spécialisés,

mais je me dois d’informer les familles, afin que votre projet d’adopter un petit Sphynx ne soit pas détourné par la CMH, quand vous y serez sensibilisé, vous découvrirez vite qu'il s'agit de la maladie héréditaire la plus fréquente chez le chat, toutes races confondues y compris le « chat de gouttière » (chat européen). 

J'ai connu malheureusement une femelle décédée de la maladie du CMH.



J'ai d'ailleurs créé un groupe sur Facebook car cette maladie est encore trop souvent un tabou

Cliquer ICI -->     https://www.facebook.com/groups/1109184326563073/ 

Ce qui se cache derrière ces initiales …

Vous entendrez l’utilisation de plusieurs termes qui se rapportent en fait à cette même maladie cardiaque se caractérisant par un épaississement du myocarde ou muscle cardiaque. Les parois du cœur devenant plus ou moins épaisses, laissant avec le temps peu de place pour la circulation sanguine.


La transmission de cette maladie est assez aléatoire puisque le gêne est probablement dominant à pénétration incomplète. 

Que veut dire « Dominant »?

Cela signifie, qu'un seul porteur du gêne déclenchant la maladie est nécessaire pour la transmission à une partie de la portée.


« Pénétration incomplète » : signifie qu'un chat peut être porteur de l'anomalie génétique responsable de la CMH, mais sans lui-même développer la maladie.


Par contre, il pourra transmettre ce gêne à ses chatons, qui eux, pourront développer une cardiomyopathie hypertrophique.


C'est pour cette raison que l'on peut constater un développement de la maladie, sur des chats issus de parents déclarés indemnes au dépistage salivaire ou sanguin ( se que notre chatterie effectue, nous testons nos reproducteur pour voir si il sont porteur du gène cmh ).



Quand suspecter une CMH chez le chat ?

Les signes cliniques sont peu spécifiques et d’intensité très variable, un chat atteint d’une CMH peu pendant longtemps ne présenter aucun symptôme. Il constitue donc un véritable piège pour l’éleveur, le propriétaire, le vétérinaire et le chat.


L’hypertrophie ne tue donc pas directement, mais détériore petit à petit la fonction de pompe et fatigue le muscle cardiaque. Les signes peuvent être de la fatigue, un essoufflement (peu résistant à l’effort), une perte d’appétit, un abattement, une anomalie auscultatoire (exemple souffle). Attention, un souffle au cœur n'est pas pour autant synonyme de CMH et inversement une CMH peut s'accompagner d'une auscultation cardiaque.

Comment diagnostiquer la CMH ou HCM féline ?

L’échocardiographie et le Doppler sont les examens de choix, mais ils sont souvent délicats à réaliser et à interpréter., d’où l’importance capitale de l’expérience du vétérinaire (cardiologue) pour cet examen...

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Voici Notre Vétérinaire spécialiste en cardiologie pour le CMH :

Dr Ariel Cohen-Solal                                                 

Rue Maurice Wilmotte 14, 1060 Saint-Gilles                        

Téléphone : 02 539 26 18                                           

Spécialiste en imagerie médicale & cardiologie .                                                                                                                                                                                                         

L’examen est indolore et habituellement bien toléré par les chats, il peut être réalisé avec le chat debout ou couché sur une table d’examen spéciale. Le cardiologue va alors mesurer les différentes parois et cavités du cœur, analyser les flux sanguins entre les cavités cardiaques.

 

La sédation de l’animal est à éviter car elle modifie les paramètres cardiaques.

 

Un autre point à garder en mémoire : certaines hypertrophie cardiaque ne sont pas héréditaire, la maladie cardiaque et même hypertrophie cardiaque ne riment donc pas toujours avec CMH héréditaire...

 

Elles peuvent aussi être d’origine virale ou induite par une autre maladie, par exemple, une hypertrophie cardiaque secondaire est presque systématique chez le chat souffrant d’hyperthyroïdie ou d’hypertension (hypertension primaire ou secondaire à une insuffisance rénale par exemple).

 

Le diagnostic différentiel est donc indispensable et relève de la fonction du cardiologue.

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Comment traiter ?

 

Si l’infection est prise à temps, et bien suivie, un traitement médicamenteux quotidien peut adoucir les symptômes de la maladie et on peut espérer allonger l’espérance de vie de l’animal et améliorer son confort, dans le cas de formes modérées et bénignes, le chat peut encore vivre de nombreuses années au côté des siens et partira souvent d’une autre infection ou de vieillesse.

 

On ne peut cependant pas la guérir.

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Y a-t-il des lignées complètement indemnisnes de HCM ?

 

Malheureusement non...

 

Personne ne peut dire : « mes lignées sont totalement exemptes de HCM » comment pourrait-on avoir un regard et des tests sur 5 générations (en n’oubliant pas que la maladie peut sauter une génération) et comment avoir un historique de « zéro positif » sur les 62 ascendants d’un chaton ?

 

Le mieux pour l’éleveur est d’apprendre à lire un pédigré et de repérer les dits « chats à risque » et pour le particulier se tourner vers un éleveur sérieux qui participe au dépistage par échocardiographie des parents (et encore mieux des gd-parents) du futur chaton, aujourd’hui, on ne peut plus passer à côté des tests CMH, personne n’a le droit d’élever sciemment sans tester.

 

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Alors pourquoi tester encore et encore ?

Le dépistage, même s’il ne permet « que » de détecter la maladie, est extrêmement important et s’impose chaque année (à intervalles réguliers à adapter bien sûr en fonction des résultats du précédent

examen et ceci jusqu’à 7 - 8 ans) .

 

La maladie étant évolutive, on ne peut pas faire confiance à un seul examen négatif à l’âge de 2 ans, il signifie seulement que le chat est sain au moment du test, mais il peut être porteur et peut encore développer une CMH longtemps après cet âge, ou la léguer à sa descendance.

 

Ceci est particulièrement important dans le cas de chats reproducteurs afin d’éviter de reproduire avec des chats atteints de CMH et tout aussi important pour votre chat de compagnie pour préserver son capital santé.

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Comment se prémunir de cette maladie lors de l’achat de mon Sphynx ?

 

Compte tenu du manque de connaissance actuel sur l’origine de la CMH, aucun éleveur sérieux ne pourra vous garantir à 100% contre cette maladie.

 

La meilleure précaution à prendre par un éleveur pour se prémunir consiste à réaliser un dépistage annuel de tous ses reproducteurs par échocardiographie, ce suivi permet de valider l’état normal du cœur des parents avant d’envisager des naissances.

 

L’absence constatée de cette maladie sur les 2 voir 3 générations précédent, votre chaton diminue à priori le risque qu’il soit atteint un jour.

 

C’est pourquoi, lors de votre achat, assurez-vous impérativement auprès de votre éleveur qu'il procède à ce test régulièrement et demandez-lui une copie des compte-rendu des derniers examens des parents du chaton convoité.

 

Vous l’aurez compris, il faut tester sans relâche, les caractéristiques génétiques font de la CMH un calvaire pour les généticiens, les éleveurs…

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Le dépistage est, et restera une nécessité, n’achetez pas votre chaton dans un élevage qui ne pratiquerait pas systématiquement ce dépistage.

Tous nos chats adultes sont testés Cmh tout les ans. 

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